Félicitations ! Vous avez deux barres. Souvent, à part le sexe de l’enfant, la date prévue d’accouchement est l’une des questions qu’une mère se pose. Dans cet article, nous allons apporter des éléments de réponse à la question à partir de combien de semaines de grossesse peut-on accoucher ?
La différence entre SA et SG
Le SG ou semaine de grossesse fait allusion à l’âge réel du bébé. Pour le connaître, on part à partir de la date supposée de l’ovulation et on ajoute 39 semaines.
C’est la durée moyenne d’une grossesse.
La SA ou semaine d’aménorrhée est une méthode de calcul beaucoup plus précise. Dans l’esprit, la grossesse commence à partir du moment où la nidation a lieu. Mais comme de nombreuses femmes ont des cycles menstruels irréguliers, il sera alors difficile de situer la date exacte d’ovulation. On utilisera alors une autre méthode de datation.
Elle se fera à partir du premier jour des dernières règles, autrement dit deux semaines avant la présumée date d’ovulation.
Comment passer du SG à la SA
Au vu de ses informations, pour convertir la date de grossesse SG en SA, il suffit d’ajouter deux semaines. Donc si vous êtes à 12 SA, en réalité vous êtes à 10 SG. Donc, si on estime qu’une grossesse dure 41 SA, on comptera alors 39 SG de grossesse effective.
À partir de quel moment peut-on accoucher ?
Normalement, un accouchement normal a lieu entre 37 SA et 41 SA. Une grossesse est considérée comme prématuré lorsqu’elle a lieu à partir du 9e mois et demi de grossesse, soit à 41 SA. Si la naissance du bébé se fait avant 37 SA, on parlera alors d’un accouchement prématuré.
Pour la majorité des bébés, et si la grossesse se passe très bien (pas de retard de croissance intra-utérin, pas de diabète gestationnel, pas d’éclampsie…), un accouchement à entre 34 à 39 SA se passera très bien.
Mettre au monde un bébé prématuré : les risques encourus
Avec les avancées de la médecine, les possibilités de prise en charge d’un bébé prématuré se sont améliorées. Théoriquement, à partir de 22 SA soit à 5 mois de grossesse, un bébé peut être viable. Avec un poids d’à peine 500 g, on parlera alors de grand prématuré.
Dans ce cas de figure, les parents ont la responsabilité de choisir si oui ou non ils veulent opter pour une réanimation intensive du bébé. Cette prise de décision doit se faire après une discussion effectuer avec les médecins et spécialistes. Ces derniers doivent informer les parents des conséquences que cela peut entrainer sur la vie future du bébé. En effet, il y a un risque élevé de handicap.
Avec un grand prématuré, les systèmes vitaux du bébé sont encore immatures. Non seulement les poumons, le cerveau, les intestins ne sont pas encore prêts à fonctionner, mais ils sont aussi très fragiles. Cela peut entrainer des complications fatales et de grandes séquelles. Cependant, il est important de noter que cela ne se solde pas tout le temps par un handicap.
Parfois, tout va bien. Le choix incombe alors aux parents. Mais les complications dépendent de plusieurs critères. Entre autres, on peut citer :
L’âge de la grossesse ;
Le sexe du bébé (les filles sont beaucoup plus endurantes que les garçons) ;
Le contexte de naissance (le bébé grandit il bien, y a-t-il une infection ?…)
À cause de tous ses critères, la décision de faire une réanimation active à la naissance doit se prendre après avoir discuté avec les médecins. Ainsi, les parents auront une information plus ou moins complète et claire sur la situation. Ils seront au courant des risques et la chance de survie du bébé.
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